Quels sont les types de handicaps concernés par ce programme ?
Ce programme de détection de talents s’adresse à toute personne dont le handicap physique visuel ou intellectuel s’inscrit dans le cadre défini par le Comité Paralympique International (IPC).
1. Les handicaps concernés potentiellement par les sports paralympiques sont, obligatoirement, des handicaps permanents.
2. Les handicaps concernés potentiellement sont définis par l’IPC au travers de 10 « sources » possibles de handicap.
- Perte de force musculaire
Capacité réduite ou incapacité de contraction musculaire volontaire. Exemples : blessure médullaire complète ou incomplète, spina-bifida, séquelle de poliomyélite…
- Perte de mobilité articulaire passive
Diminution de la mobilité ou mobilité passive impossible d’une ou plusieurs articulations. Exemple : arthrogrypose, arthrodèse…
- Atteinte d’un membre
Absence totale ou partielle d’un os ou d’une articulation, congénitale ou conséquence d’un traumatisme ou d’une maladie.
- Différence de longueur de jambe
Jambes de longueurs différentes, consécutivement à un problème de croissance ou à un traumatisme. Dans la plupart des sports paralympiques, la différence minimale admise est de 7cm.
- Petite Taille
Longueurs réduites des os des jambes et/ou du tronc. Exemples : achondroplasie, disfonctionnement hormonal, ostéogénèse imparfaite… Une taille maximum est fixée dans les sports concernés. En athlétisme, par exemple, la taille maximum est de 1m45 chez les hommes et de 1m37 chez les femmes.
- Hypertonie
Accroissement de la tension musculaire et réduction de la capacité d’un muscle à s’étirer suite à une atteinte du système nerveux central. Exemples : Infirmité Motrice Cérébrale, Traumatisme crânien, Sclérose en plaques…
- Ataxie
Problème de coordination motrice suite à une atteinte du système nerveux central. Exemples : Infirmité Motrice Cérébrale, Traumatisme crânien, SEP…
- Athétose
Mouvements lents, continus et involontaires. Exemples : Infirmité Motrice Cérébrale, Traumatisme crânien
- Déficience Visuelle
Vision réduite ou nulle suite à une détérioration de l’appareil oculaire, du nerf optique ou du cortex visuel. Exemples : Rétinite pigmentaire, rétinopathie diabétique… Le handicap visuel minimum accepté est de 1/10ème du meilleur œil après correction ou un champ visuel réduit à 20° maximum.
- Handicap intellectuel
Déficience intellectuelle et limitation des capacités d’adaptation, affectant les aptitudes sociales, conceptuelles et pratiques nécessaires dans la vie quotidienne. Ce handicap doit être présent avant l’âge de 18 ans. La mesure du Quotient Intellectuel fait partie des éléments pris en compte, ce dernier ne devant pas dépasser 75.
3. L’appartenance à l’un de ses 10 « types » de handicap n’est qu’une première étape dans le chemin d’accès d’une personne handicapée à la compétition paralympique.
Pour chaque sport, les règles internationales définissent un « niveau » de handicap minimum en deçà duquel l’atteinte n’est pas considérée comme impactant suffisamment la performance. Nous vous aiderons à mieux comprendre tous ces aspects de la compétition paralympique.
4. Les « sources » de handicaps répertoriées ci-après, si elles sont bien invalidantes pour la pratique sportive, ne sont pour autant pas considérées par l’IPC et ne donnent pas accès à la compétition internationale.
- Douleurs
- Handicap auditif
- Perte de tonus musculaire
- Hyper laxité articulaire
- Instabilité articulaire (Luxation récurrente…)
- Limitation de l’endurance musculaire
- Atteinte des fonctions cardiovasculaires
- Atteinte des fonctions métaboliques
- Tics, T.O.C., persévération tonique…
- Troubles psychiques